Impossible de désigner un vainqueur...

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dans le débat d'hier soir qui a opposé Alain Juppé et Jean-Luc Mélenchon

 La presse française et étrangère salue avec raison la qualité de ce débat de second tour, projet contre projet, entre Alain Juppé et Jean-Luc Mélenchon. La manière dont l’écologie et l’avenir de la France en Europe ont été abordés, de même que, sans invectives ni intox, les problèmes du travail et de la situation internationale, ont manifestement redonné aux Français le goût de la politique. Un grand moment démocratique alors que les sondages restent toujours aussi serrés. Les deux hommes revenaient de très loin et devaient impérativement se montrer à la hauteur des enjeux après une campagne de premier tour marquée par des affrontements violents et les affaires qui ont plombé le camp des Républicains.
Jean-Luc Mélanchon, sorti en tête du premier tour, était pourtant dans une situation paradoxale, celle du challenger. Que faire de ses surprenants 24,3% alors que sa réserve de voix est assez faible même en comptant le ralliement logique de Benoît Hamon et de ses 5,3% et celui, plus surprenant, voire embarrassant, de Dupont-Aignan avec le même score ? D’abord éviter de se laisser enfermer dans l’image d’un candidat d’extrême gauche, fréquemment accusé de populisme par ses adversaires. La poussée spectaculaire qu’il avait enregistrée dans les dernières semaines du scrutin ne lui avait-elle pas fait atteindre une forme de plafond de verre dans une France pas forcément tentée par le changement radical de société auquel il aspire ? Ensuite, affiner une stature présidentielle que d’aucuns lui dénient. On peut dire qu’il a relevé le pari, au moins en partie. Pédagogue, rassurant, citant Hugo, il a plaidé à la surprise générale pour « les Etats-Unis d’Europe » en clarifiant sa position devant un Alain Juppé désorienté par cette sortie.
« Ne prenez pas cet air étonné, monsieur Juppé, les millions d’électeurs de la France Insoumise ne sont pas les nationalistes de gauche que vous avez dénoncés lors de votre dernier meeting au Zénith de Lille. Notre finalité est loin de cette caricature et je sais que vous n’êtes pas l’homme de la caricature. Je suis convaincu que l’avenir du continent est celui d’un espace de paix et d’un futur modèle social. Mais pour cela, avant, ce que nous voulons, c’est renégocier les traités. Il ne s’agit pas de claquer la porte, il s’agit de repenser l’Europe, non plus comme vous et vos amis, à la manière d’un simple espace de libre échange des marchandises mais, à la manière de la Grèce de Syriza, en janvier 2015, comme le refus du régime austéritaire bruxellois. La différence, c’est que la France n’est pas la Grèce et qu’elle pourra imposer un autre rapport de forces avec l’Allemagne notamment dont le modèle économique est en contradiction avec un développement social harmonieux, car l’homme ne peut se réduire à être un simple agent économique. »
Alain Juppé, pour sa part, qui est donné légèrement favori, devait relever d’autres défis. Quand il a remplacé en catastrophe François Fillon, après avoir longtemps refusé de jouer les remplaçants de luxe, il a dû passer beaucoup de temps à gérer les doutes de l’aile droite des Républicains, et notamment le poids excessif qu’avait pris Sens Commun, sans pour autant s’aliéner la partie la plus conservatrice et identitaire de son électorat représentée par un Laurent Wauquiez. Mais aussi convaincre les 12,3% des voix d’Emmanuel Macron qui lui a apporté son soutien dès le soir du premier tour avant d’aller se consoler à La Rotonde, un Macron associé étroitement à la campagne du maire de Bordeaux depuis plus d’une semaine.
Il a donc d’abord attaqué Jean-Luc Mélenchon sur le financement de  son programme: « Vous vivez dans un monde utopique, monsieur Mélenchon. Le lyrisme ne peut rien contre les chiffres. Je vais vous étonner, mais moi aussi, j’aime l’utopie et je crois moi aussi à vos Etats-Unis d’Europe. Le problème est que pour atteindre cet idéal, il faudra faire avec des règles. Nous ne les avons pas choisies, c’est vrai, mais notre modèle social est à bout de souffle et en le rénovant par le pacte que je veux passer avec les Français, moi aussi, car vous n’avez pas le monopole du cœur, je veux soulager la souffrance sociale qui a généré, encore une fois le score élevé de l’extrême-droite de madame Le Pen. Il s’en est fallu de quelques centaines de milliers de voix pour que ce soit-elle qui soit en face de vous. Je ne suis pas sûr que le débat démocratique y aurait gagné en qualité et que vous auriez préféré ce cas de figure. »  Alain Juppé qui est passé de justesse devant Marine Le Pen avec 20,2% des voix contre 19,7% a ainsi devancé les critiques de l’entourage de Jean-Luc Mélenchon, sur le « candidat de repêchage du système ».
Jean-Luc Mélenchon a encaissé le coup d’autant plus que Marine Le Pen, il y a 48h, lui a donné le baiser de la mort en appelant ses électeurs à un retentissant : « Pas une voix pour Alain Juppé ! » Jean-Luc Mélenchon, a paru, à ce moment-là, sur la défensive. Est-il sorti du piège en précisant que les électeurs de Marine Le Pen se trompaient de colère et qu’il les distinguait du programme antisocial du Front national ? Et que l’absence de préoccupations écologiques comme l’obsession de la préférence nationale chez MLP étaient des marqueurs bien suffisants pour faire exister une opposition radicale entre la France Insoumise et l’idéologie frontiste ?
De nombreux points d’accords ou de diagnostics partagés entre Juppé et Mélenchon sont par ailleurs apparus : la fermeté face à l’évasion fiscale, estimée par les deux candidats à 80 milliards d’euros, qui devaient pour l’un servir à financer la retraite à 60 ans et pour l’autre, baisser les charges des entreprises qui jouent vraiment le jeu de la création d’emplois. Mais aussi sur la lutte contre le terrorisme, le retour d’une police de proximité, le mariage pour tous ou encore le refus de la GPA.
Reste à savoir, maintenant, lequel des deux aura le plus convaincu. Mais il demeure certain, d’après les observateurs et les premières enquêtes d’opinion que les deux hommes ont affirmé, par leur retenue, leur souci de rassembler plus que de s’opposer frontalement, qu’ils feraient l’un comme l’autre, des présidents possibles. Ce débat est, de fait, la bonne surprise d’une campagne qui avait un peu désespéré jusque là les Français par sa médiocrité.



 


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