titre : Cinq ans.
link : Cinq ans.
Cinq ans.
Cinq ans.
Chavez avait autant besoin de Marx que du Christ, de Bolivar que de Cervantes pour mener sa révolution qui passait d’abord par les urnes. En juillet 2006, j’étais au festival international de la Semaine Noire de Gijón, en Espagne. Il y avait tout le gratin des auteurs de romans noirs latino-américains. J’appris ainsi par Paco Ignacio Taïbo II, organisateur et grand écrivain mexicain, que Chavez venait de faire distribuer par camions entiers des exemplaires de Don Quichotte dans les quartiers pauvres, ceux où se développaient les programmes éducatifs et sanitaires qui ont changé concrètement la vie des gens. Chavez était systématiquement présenté comme un dictateur chez nous. Sauf quand il gagnait les élections, parce qu’il y a souvent des élections au Venezuela, beaucoup même pour une dictature. Sous Chavez, 14 scrutins en 13 ans dont quatre élections présidentielles. Hugo Chavez venait d’ailleurs de gagner la dernière en 2012. Précisons que toutes les élections au Venezuela ont été surveillées par des batteries d’observateurs internationaux et que la seule que Chavez a perdu d’un rien était un référendum sur la constitution. Et, chose étrange pour nous Français, bien que ce résultat ne lui plut pas, il ne refit pas passer sa réforme constitutionnelle en catimini devant le parlement comme Sarkozy avec le TCE.
Pour le reste, la mort n'éblouit pas les yeux des partisans et les délicats démocrates, dans les médias ou sur les rézos, qui critiquent Maduro sont très discrets sur la Hongrie, la Pologne et l'Autriche, demain l'Italie qui sombrent en douceur dans des dysneyland préfascistes sous l'amicale surveillance du néolibéralisme bruxellois et d'ailleurs. C'est le problème des larbins. Ils en veulent toujours un peu à ceux qui l'ouvrent parce que ça fait honte, quand même, des peuples qui disent non.
Chavez avait autant besoin de Marx que du Christ, de Bolivar que de Cervantes pour mener sa révolution qui passait d’abord par les urnes. En juillet 2006, j’étais au festival international de la Semaine Noire de Gijón, en Espagne. Il y avait tout le gratin des auteurs de romans noirs latino-américains. J’appris ainsi par Paco Ignacio Taïbo II, organisateur et grand écrivain mexicain, que Chavez venait de faire distribuer par camions entiers des exemplaires de Don Quichotte dans les quartiers pauvres, ceux où se développaient les programmes éducatifs et sanitaires qui ont changé concrètement la vie des gens. Chavez était systématiquement présenté comme un dictateur chez nous. Sauf quand il gagnait les élections, parce qu’il y a souvent des élections au Venezuela, beaucoup même pour une dictature. Sous Chavez, 14 scrutins en 13 ans dont quatre élections présidentielles. Hugo Chavez venait d’ailleurs de gagner la dernière en 2012. Précisons que toutes les élections au Venezuela ont été surveillées par des batteries d’observateurs internationaux et que la seule que Chavez a perdu d’un rien était un référendum sur la constitution. Et, chose étrange pour nous Français, bien que ce résultat ne lui plut pas, il ne refit pas passer sa réforme constitutionnelle en catimini devant le parlement comme Sarkozy avec le TCE.
Pour le reste, la mort n'éblouit pas les yeux des partisans et les délicats démocrates, dans les médias ou sur les rézos, qui critiquent Maduro sont très discrets sur la Hongrie, la Pologne et l'Autriche, demain l'Italie qui sombrent en douceur dans des dysneyland préfascistes sous l'amicale surveillance du néolibéralisme bruxellois et d'ailleurs. C'est le problème des larbins. Ils en veulent toujours un peu à ceux qui l'ouvrent parce que ça fait honte, quand même, des peuples qui disent non.
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ainsi, l'article Cinq ans.
qui est tous les articles Cinq ans. Cette fois-ci, nous l'espérons peut vous offrir des avantages à tous. Bon, vous voyez dans un autre article après
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Vous lisez maintenant l'article Cinq ans. l'adresse du lien https://guerisonmaladie.blogspot.com/2018/03/cinq-ans.html
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