Propos comme ça, 44

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Propos comme ça, 44


« Mais la France, comme les autres pays, n’a plus du tout le même visage qu’il y a cinquante ans et Mai 68 en est justement responsable en partie. La révolution qui viendra - parce que la domination demeure, les injustices augmentent et le désir d’une autre vie ne s’éteint pas - aura une forme que nous ne pouvons pas encore imaginer. »
Annie Ernaux, début mai, dans Libé


D’une campagne l’autre. Passer d’Aubusson à Bailleul, de la Creuse à la Flandre, de Felletin au Mont-Noir, sans transition: nomadisme enraciné et plaisir, au sens étymologique du terme, de l’extravagance.

Retour à la résidence Yourcenar pour deux jours de rencontres avec les collégiens. Les Monts des Flandres vibrent sous la chaleur. Le fantôme de Pirotte cherche le chemin de la mer. Je suis en 2009, lors de ma résidence, là bas. Time is on my side.

-La dystopie,  c’est pas un problème de vue ?
Un collégien de 5ème, hier, au Mont Noir. Si quelqu'un, au bout du compte, a une meilleure définition...

Serge Dassault aurait tenté de sauver un enfant suspendu dans le vide. A son âge, même avionneur, c'était courageux, mais imprudent. Respect.

Deux ignominies symétriques à propos du courage de Mamadou Gassama.
Une ignominie bien connue, celle de l’extrême-droite au racisme plus ou moins honteux, plus ou moins mondain, sur les réseaux sociaux : elle ne supporte pas l’idée qu’un Noir, migrant, sans-papiers, devienne un héros français. La vidéo, pour elle, est donc truquée : c’est la version hardcore de la bêtise complotiste. Plus insidieuse, la version pseudo-intello, qui « relativise » en rappelant l’héroïsme du lieutenant-colonel Beltrame, que personne, même à l’extrême gauche, n’a pourtant songé à contester. Ou qui veut à toute force remettre « en perspective » avec des faits divers violents, plus ou moins de l’ordre de la fake news pour montrer à quel point Mamadou Gassama est une exception face à une population essentiellement criminogène.
Une autre ignominie, un peu plus inédite, celle-là : la récupération d’Etat. Bien sûr, il est normal que le président Dériche salue Mamadou Gassama. Mais le président Dériche le fait de manière d’autant plus hyperbolique qu’il a besoin d’un écran de fumée pour cacher au même moment une évacuation d’un camp de migrants de 1500 personnes, et plus généralement, depuis la circulaire Collomb, une politique qui compte parmi les plus dures que la France ait connue au point qu’Hortefeux ou Pasqua passent désormais pour des humanistes « No Border ».


A un moment, le décalage entre le reflet du monde donné par les médias et la réalité du terrain, par exemple dans le mouvement social, ne pourra plus durer. Pour qui se promène un peu en France,  il est évident que des initiatives sporadiques ont lieu un peu partout. Plus généralement, il ne faudrait pas trop se réjouir du côté du président Dériche comme de celui de La France Insoumise, d’ailleurs. Le réveil risque d’être très douloureux en 2019, aux Européennes. Et les scores cryptofascistes qui montent souterrainement, comme d’habitude, risquent de faire regretter les Black Blocs et les Zadistes.

L’Italie comme d’habitude est notre laboratoire. C’est chez elle que s’est inventé le fascisme, la stratégie de la tension, le berlusconisme, le renzisme et maintenant, de manière tout à fait décomplexée, le néofascisme technocratique comme rempart au néofascisme populiste.

D’ailleurs, ils ne se cachent plus vraiment. "Les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter" Ce n’est pas de moi, en pleine hyperbole gauchiste, c’est du commissaire européen Günther Oettinger. A quoi bon mettre les formes, désormais ? Hubris délirante, terrifiante, si la vraie vie n’était pas ailleurs, dans la manière dont, de plus en plus nombreux, nous savons nous absenter, créer nos Zad intimes, dans une maison avec vue sur la Creuse, autour d’une table au fond d’un restaurant  de Chalons en Champagne avec une bouteille de Villemade, chez un bouquiniste de Besançon, une libraire du Berry ou dans une ferme près de Bellac où s’écrivent les romans et les poèmes de demain. 

Des Zad secrètes, discrètes, parfois éphémères, parfois durables, parfois cycliques.Comme ce festival de Monterey où Otis  Redding donna sa plus belle interprétation de Try a little tenderness.

Et se souvenir, hier comme aujourd’hui, de Nimier à la fin du Grand d’Espagne : «  Il faut savoir désespérer jusqu’au bout. Encore un pas et nous serons les maîtres. »

A cette petite différence que la seule souveraineté dont il sera question, après, sera celle que nous récupèrerons sur nous-mêmes, dans le temps libéré. 

 





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