La stratégie du choc, one more time

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La stratégie du choc, one more time


La stratégie du choc, encore une fois.

Je n’aurais pas dû. Je n’aurais pas dû en ce dimanche 16 décembre zapper sur les chaînes d’infos continues. Elles se ressemblent toutes : CNews, LCI, BFM et même France Info. Les mêmes têtes de morts d’éditorialistes médiatiques avaient du mal à cacher leur joie trouillarde devant la mobilisation moindre de l’acte V des Gilets jaunes.  J’ai compris, d’ailleurs, la différence entre un éditorialiste et un lycéen de Mantes La Jolie : l’éditorialiste n’a pas besoin des CRS pour se mettre à genoux devant le pouvoir.
Enfin, ils avaient l’image qu’ils voulaient : des Champs-Elysées presque vides de jaune face à la police. Ils célébraient sans honte les mérites du blaireau en charge de la répression : Christophe Castaner. En voilà un qui, après avoir montré son incompétence, a sans doute été mieux conseillé. Il avait envoyé un tweet pour demander aux Gilets jaunes de quitter les ronds-points car on comptait, depuis le début du mouvement, huit morts à cause d’accidents. Sous entendu lourdingue : c’est de votre faute, bande de pouilleux.
Il est vrai que la semaine avait été à l’instrumentalisation la plus abjecte. L’attentat de Strasbourg n’a évidemment pas été « organisé » comme l’on dit des complotistes. En revanche, il a bel et bien été utilisé comme une aubaine par ce pouvoir décidément très vieux monde dans son cynisme, à l’image de Nicole Belloubet, la ministre de la justice, qui n’a pas eu un mot sur les lycéens mutilés mais qui a déclaré juste après la tuerie du Marché de Noël : « Il y a d'une part cet événement qui est dramatique et d'autre part, vis-à-vis de la question des gilets jaunes, il y a eu des réponses apportées par le président de la République. Ces réponses-là me semblent former un tout cohérent  par rapport aux revendications des gilets jaunes. Il me semble que des réponses sont apportées, oui, je pense que le mouvement doit cesser." Comme ça, sans éprouver la moindre honte. Une fausse augmentation du smic, une csg en moins pour les retraités modestes, aucune mesure pour les financer et surtout pas en reprenant les cadeaux aux riches, plus la tragédie des trois morts à Strasbourg, pour le coup, ça ne forme pas un « tout cohérent » comme dirait Belloubet.
Et un des éditorialistes interchangeables de dire : « Ah, ce serait bien que la minorité qui tient les ronds points, ne soit pas là à Noël ou au Jour de l’An. Les images pourraient donner une image fausse de la réalité. »
L’image fausse de la réalité, précisément, elle est plutôt dans les Champs Elysées vides. Cela ne signifie pas une baisse du mouvement. Cela signifie juste une montée en puissance de l’appareil d’Etat, à travers sa police et sa justice, pour nous expliquer que l’ordre règne à Paris, comme jadis on disait que « l’ordre règne à Santiago ».Parce que les méthodes employées qui n’intéressent pas les pantins bègues des chaines infos sont révélatrices d’un pouvoir qui ne recule plus devant rien : la RATP avait fermé 56 stations de métro. Tous les péages d’autoroute menant à Paris et toutes les gares avaient été quadrillés, on ne compte plus le nombre de bus de Gilets jaunes qui ont été fouillés et bloqués pendant des heures. Depuis deux semaines, le nombre des interpellations, « en amont » comme ils disent, a atteint un nombre historique et se chiffrent par milliers. Bref, le macronisme n’interdit pas les manifs, il empêche juste qu’on s’y rende.
Il n’empêche, il y a eu bel et bien une insurrection et en face, ils ont eu peur comme jamais. Ce à quoi on assiste, c’est ce que Naomi Klein appelle dans un livre célèbre, « la stratégie du choc » où elle explique que de Pinochet à Reagan en passant par Thatcher, le libéralisme, ne porte pas en lui la démocratie, mais il la tue si ses intérêts l’exigent. C'est ce que fait, tranquillou, le macronisme aujourd'hui.
Si cette stratégie devait réussir dans les semaines qui viennent, ce n’est pas seulement les Gilets jaunes qui seraient vaincus, c’est nous tous.


(1) Naomi Klein, La stratégie du choc (Actes Sud, 2008)



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