Maduro, quand même.

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Maduro, quand même.


Vivre dans un monde de droite, c’est par exemple voir l’Union Européenne faire les gros yeux à Maduro, lancer des ultimatums, reconnaître un président auto-proclamé, représentant de l’hyperbourgoisie vénézuélienne contre un président socialiste et bolivarien élu, héritier du formidable espoir incarné par Hugo Chavez.
Vivre dans un monde de droite, c’est entendre l’Union Européenne s’indigner des atteintes à la démocratie dans un pays d’Amérique Latine, le Venezuela, alors qu’elle compte, cette Union Européenne, des pays qui laissent s’exprimer l’antisémitisme en pleine rue, des pays qui font de la chasse aux Roms et aux migrants une politique d’état que ce soit dans la Hongrie d’Orban, dans la Roumanie qui occupe actuellement la présidence de l’Union ou dans l’Italie de Salvini sans compter les nationaux catholiques de Pologne où les maires opposants sont poignardés, où la presse et la justice sont sous contrôle, où l’avortement est en passe de devenir un crime.
Vivre dans un monde de droite, c’est voir Macron s’effrayer et s’indigner pour un Maduro mais continuer à dealer des armes, en lui souriant gentiment, au prince d’Arabie Saoudite qui découpe ses opposants vivants dans des consulats à l’étranger.
Vivre dans un monde de droite, c’est entendre partout parler dans la presse, à part quelques rares titres de gauche dont l’Huma, à quel point le Venezuela de Maduro, c’est le cauchemar des droits de l’homme avec déplacements massifs de population,  entendre dire que si on pouvait en finir avec le chavisme, on vivrait dans un monde de paix. C’est vrai, une fois tombé Maduro, la planète sera ce jardin où les bisounours se promènent avec bonheur en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Yémen, dans l’Afrique subsaharienne où le capitalisme, via des factions locales aux alliances changeante continue pourtant en silence de mener des guerres pour le contrôle des matières premières.
Vivre dans un monde de droite,  c’est avoir tout tenté contre Chavez, dès son accession au pouvoir. C’est avoir lancé des coups d’états, des tentatives d’assassinat, organisé la désinformation en appelant dictature une démocratie et aujourd’hui, continuer la même intoxication contre Maduro, alors qu’un fasciste raciste, Bolsonaro, qui veut en finir avec les droits des indigènes, les doits des femmes et pour faire bonne mesure avec l’écosytème amazonien, est devenu président du Brésil. Elles sont où les protestations de la vertueuse Union Européenne contre la brute galonnée qui veut armer les particuliers car il est bien connu que la guerre de tous contre tous est encore le meilleur moyen de maintenir la pression du talon de fer ?
Vivre dans un monde de droite, c’est avoir la mémoire courte, c’est refuser de voir l’analogie avec les événements en cours à Caracas et ceux qui eurent lieu en 1973 au Chili : une bourgeoisie qui n’a jamais supporté d’être dépossédée, qui n’a jamais admis la légitimité du pouvoir et qui fait appel au grand frère américain, car il est bien connu que la bourgeoisie n’a qu’une seule patrie, son pognon et qu’il vaut mieux être les proconsuls riches d’un empereur étranger, même si c’est le père Ubu, que d’être obligé de redistribuer aux pouilleux.
Un souvenir personnel, pour terminer : en juillet 2006, j’étais au festival international de la Semaine Noire de Gijón, en Espagne. Paco Ignacio Taïbo II, organisateur et écrivain mexicain, m’apprit que Chavez venait de faire distribuer par camions entiers des exemplaires de Don Quichotte dans les quartiers pauvres. J’ai su ce jour-là que le chavisme pouvait toujours s’écrouler, et c’est peut-être ce qui va se passer dans les jours qui viennent avec un beau grand soupir de soulagement du côté des oligarques de la finance et de leurs fidèles relais médiatiques, il resterait une espérance.
Et on ne peut rien contre une espérance.


Jérôme Leroy


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