titre : Les rentrées (projet)
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Les rentrées (projet)
Les rentrées (projet)
-de six à dix-sept ans, plaisir mélancolique, "ce mal qui nous fait du bien", ciel bleu pâle sur la cour des écoles, poussière dorée, odeur des livres, Claire a grandi et on est toujours aussi amoureux d'elle.
-de dix-huit à vingt trois: tension anxieuse, on fait moins attention aux saisons, il y a les concours, les examens, le militantisme désespéré, minoritaire dans la glaciation hédoniste et/ou libérale réactionnaire des années 80.
-de vingt-quatre à quarante-quatre: mix des deux périodes précédentes: on est prof. En Zep. Assia de 3ème 4 est vraiment devenue canon, M a eu sa mutation, le roman n'avance pas. Pas le temps.
-de quarante cinq à nos jours: envie de plus en plus forte de ne pas rentrer, de ne plus rentrer. Le monde en vaut de moins en moins la peine: féroce, compétitif à outrance, guerre de tous contre tous. En plus, on est dans une temporalité bizarre, fragmentée, qui obéit à des rythmes désordonnés, anxiogènes, ceux du précaire. Etre écrivain ne change rien. On est comme un personnage d'Ubik.
Projet pour les rentrées à venir jusqu'à la sortie définitive: retrouver le rythme, le souffle, le temps. Trouver les moyens de ne pas rentrer. Laisser tomber. Oublier jusqu'au mot ou le garder comme motif poétique de la période six-dix-sept et de jouir du bonheur d'être triste.
-de six à dix-sept ans, plaisir mélancolique, "ce mal qui nous fait du bien", ciel bleu pâle sur la cour des écoles, poussière dorée, odeur des livres, Claire a grandi et on est toujours aussi amoureux d'elle.
-de dix-huit à vingt trois: tension anxieuse, on fait moins attention aux saisons, il y a les concours, les examens, le militantisme désespéré, minoritaire dans la glaciation hédoniste et/ou libérale réactionnaire des années 80.
-de vingt-quatre à quarante-quatre: mix des deux périodes précédentes: on est prof. En Zep. Assia de 3ème 4 est vraiment devenue canon, M a eu sa mutation, le roman n'avance pas. Pas le temps.
-de quarante cinq à nos jours: envie de plus en plus forte de ne pas rentrer, de ne plus rentrer. Le monde en vaut de moins en moins la peine: féroce, compétitif à outrance, guerre de tous contre tous. En plus, on est dans une temporalité bizarre, fragmentée, qui obéit à des rythmes désordonnés, anxiogènes, ceux du précaire. Etre écrivain ne change rien. On est comme un personnage d'Ubik.
Projet pour les rentrées à venir jusqu'à la sortie définitive: retrouver le rythme, le souffle, le temps. Trouver les moyens de ne pas rentrer. Laisser tomber. Oublier jusqu'au mot ou le garder comme motif poétique de la période six-dix-sept et de jouir du bonheur d'être triste.
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qui est tous les articles Les rentrées (projet) Cette fois-ci, nous l'espérons peut vous offrir des avantages à tous. Bon, vous voyez dans un autre article après
.
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